Chômage technique ? Chômage partiel ? Baisse d’activité ? Si vous êtes dans ce cas, et que les enfants à la maison vous laissent un peu de répit, c’est le moment de démarrer ENFIN la formation en anglais, français, italien, espagnol, allemand… que vous repoussez depuis une éternité par manque de temps.
Comment ? En utilisant votre CPF pour des cours en visio. Votre formateur sera le même pour toute la durée de votre formation (et pas basé en Asie via un call center…).
Eh oui, pas forcément encore très beau, mais en tous cas tout neuf, le nouveau site du CPF (Compte Personnel de Formation) a été mis en ligne en même temps que le Beaujolais nouveau le 21 novembre 2019 !
L’esprit reste le même que précédemment, à savoir de permettre aux salariés de prendre l’initiative de se former pour leur évolution professionnelle et pour monter en qualification grâce à ce compte personnel de formation.
Si la mauvaise nouvelle est que le montant de 500 € TTC dorénavant crédité chaque année n’est pas très élevé, la bonne nouvelle semble être en revanche que le système est géré par la Caisse des Dépôts et Consignations.
Votre entreprise a moins de 50 salariés et un projet de conquérir un nouveau marché, lancer un nouveau produit ou encore structurer son activité dans le but de développer l’entreprise et renforcer sa compétitivité ? Ce projet nécessite d’intégrer une nouvelle ressource dont l’entreprise ne dispose pas ?
Vous êtes demandeur d’emploi en recherche d’activité professionnelle, souhaitez actualiser et renforcer vos compétences et vos qualifications ? Vous voulez assurer une fonction d’encadrement technique et/ou managériale ?
Vous êtes alors probablement faits pour vous rencontrer au sein du dispositif ARDAN, coordonné par le CNAM et soutenu par le Conseil Régional. Pour découvrir ce dispositif, cliquez ici.
Linguapolis a le plaisir d’avoir déjà accompagné plusieurs demandeurs d’emploi à travers leur chéquier formation...
Les dernières statistiques en date de 2018 sont formelles : le CPF se développe ! Ci-dessous quelques chiffres :
En 2018, 383 000 salariés du privé ont démarré une formation financée par ce dispositif.
Certes, cela représente une augmentation de 40% par rapport à l’année précédente, mais si on rapporte ce chiffre aux plus de 19 millions de salariés dans le privé en France, le chemin est encore long pour prétendre à un accès à tous de la formation. L’obstacle principal étant le manque d’information des salariés, nous allons tenter d’y remédier !
« L'appli » CPF est le symbole de la révolution en cours de la formation professionnelle. Celle-ci ne réussira que si les managements jouent le jeu et inscrivent les nouvelles règles dans un plan global de développement des compétences, écrivent les auteurs.

Article paru dans Les Echos du 4 décembre 2019
Le « big bang » de la formation professionnelle de Muriel Pénicaud fait, à juste titre, le pari de la responsabilisation des entreprises et des salariés pour que la France sorte gagnante de la bataille pour les compétences.
Sortant d'une logique plutôt administrative (décompte des entrées en stage avec feuille d'émargement, formations prioritaires fixées par les branches, obligations formelles pesant sur les entreprises…) et visant à mettre fin à un système complexe, coûteux, inefficace et injuste, cette réforme est évidemment la bienvenue.
Vous êtes dirigeant d’entreprise, profession libérale, commerçant, exploitant individuel, et vous souhaitez vous former ?
Au printemps 2020, les indépendants et travailleurs non-salariés auront ENFIN un compte CPF qui sera alimenté sur la même base que les salariés.
Les montants qui seront crédités au printemps 2020 devraient être de 360 € au titre de l’année 2018, et de 500 € pour 2019, puis également de 500 € chaque année.
Comme pour les salariés, le crédit du compte sera plafonné à 5 000 €.
Nous vous faisons partager cet intéressant article paru dans Les Echos. A suivre...
Après avoir agi sur le Code du travail, Emmanuel Macron s’attaque au deuxième point noir du marché du travail français : la formation.
S'il faut que le pays crée davantage d'emplois, encore faut-il une main-d'oeuvre suffisamment et adéquatement qualifiée pour les occuper. Car les chiffres sont d'une clarté brutale : le taux de chômage des non-diplômés était de 17,9 % en 2016, contre 5,7 % pour les diplômés du supérieur. Qualification et formation représentent donc pour les individus le premier rempart contre le chômage, et pour une société la meilleure garantie de parvenir, sur le long-terme, au quasi-plein emploi. Cela est d'autant plus vrai dans la nouvelle économie qui s'annonce : les emplois d'aujourd'hui ne seront pas les emplois de demain, les carrières seront de plus en plus fragmentées. Outre une solide formation initiale, qui ne laisse personne sur le bord de la route, l'enjeu est celui de la formation tout au long de la vie.
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